Mettre le pied sur le sol havanais c'est remonter le temps depuis la grande histoire de la Flibuste et le passé colonial jusqu'aux dernières décennies marquées au sceau de la Révolution. Des années 50, La Havane a concervé les belles voitures américaines qui défilent le long du Malecon et le souvenir d'Ernest Hemingway : ses bars favoris (le Florida, la Bodeguita del medio), son bateau le Pilar, sa chambre à l'hotel Ambos Mundos, sa maison la Finca Vigi évoquent cet ge d'or où l'écrivain s'inspira d'un pêcheur de Cojimar pour la trame de son prix Nobel : Le vieil homme et la mer. A l'époque, les parrains de la Mafia et le tout Hollywood se croisent dans les couloirs de l'hotel Nacional ou au Tropicana, encore aujourd'hui le plus grand cabaret au monde en pleine air. A cette chronologie, il faut ajouter quelques ingrédients intemporels : Les fameux cigares Partagas et le sable fin des Playas Del Este !